Les effets nocifs des rayons de la lumière bleue émise par les appareils modernes! Voyons-y.
J’ai pris conscience à quel point nous sommes collectivement peu informés sur les effets nocifs de la lumière bleue, et ce, tant pour nous-mêmes que pour les yeux de nos enfants encore plus sensibles.
Ce moment de l’année où nous arrivons à la rentrée qui rime avec travail et plus de temps passé inévitablement devant un écran!
J’ai fait le constat qu’on ne se protège pas suffisamment des effets néfastes de la lumière bleue.
Chaque jour, nos jeunes et nous-mêmes pouvons passer de longues heures devant des appareils numériques de tous genres (tablettes, téléphones intelligents, ordis, téléviseurs plasma, etc.).
Tous ces appareils numériques émettent une lumière bleue qui, absorbée en trop grande quantité, peut créer:
-Fatigue visuelle
-Sécheresse oculaire
-Perturbation du sommeil et du le cycle circadien
-Réduction de notre concentration d’ADH (oméga 3)
-Engendre des troubles de la vue et endommage nos photorécepteurs
On ne connaît malheureusement pas encore les conséquences physiologiques d’une longue exposition à la lumière bleue à travers les décennies. Il est question d’un risque potentiellement plus accru de dégénérescence maculaire en vieillissant et autres possibles désordres de la vue comme des atteintes à la rétine (1).
Bref, un pronostic peu reluisant surtout pour les jeunes qui sont et seront trop visuellement exposés à ces émanations bleutées. Pensez-y, les enfants d’aujourd’hui sont nés à l’ère du numérique!… Sachez toutefois que la lumière bleue en petite quantité est nécessaire pour le corps et pour réguler/resynchroniser notre horloge biologique.
La lumière est omniprésente. Sans lumière, sans nourriture pas de vie. Mais nous avons l’option de choisir la bonne nourriture comme nous avons des façons de contrer les effets dangereux à terme de certains spectres de la lumière face auxquels nous sommes surexposés.
Restez informé
Pointer l’information pertinente pour que nous soyons collectivement mieux éclairés sur le sujet.
Pour votre curiosité et en apprendre davantage sur la lumière bleue, de plus en plus d’articles circulent sur le web, notamment sur ce site éducatif: www.bleuenlumiere.com
Prenez quelques instants pour parcourir ce site qui éclaire sur la question.
Dans lequel on retrouve entre autres des références et des études sérieuses sur le sujet. Et beaucoup de statistiques pour le moins surprenantes…
Que ce soit pour les grands ou les plus petits, la bonne nouvelle est qu’il existe des solutions en termes de protection oculaire pour contrer ce phénomène. Parlez-en à un professionnel de la vue, la personne évidemment la mieux outillée pour vous conseiller à cet effet. Car il existe des compagnies qui offrent l’option protection lumière bleue à même les verres de lunettes pour ceux qui en portent!
La santé de nos jeunes, c’est l’affaire de tous. Plus nous serons éduqués sur différents sujets pertinents à la santé, mieux notre société se portera…
Si on pouvait se mettre de la crème solaire sur les yeux, on le ferait, n’est-ce pas…?
Téléphone et tablette
Il est possible de réduire l’intensité d’émission lumineuse des appareils électroniques (téléphone, tablette…) afin de réduire son exposition à la lumière bleue. Allez dans la section réglage de vos appareils.
Une des solutions toutes simples à part de s’abstenir de l’usage de ces machines devenues tellement essentielles au fonctionnement de notre vie (vraiment!?), est de prendre certains suppléments qui protègent les yeux de la dégénérescence oculaire. Les ingrédients suivants lutéine, zéaxanthine et oméga 3 (ADH) sont bien documentés au niveau oculaire, car ils agissent comme antioxydant spécifique aux yeux et protègent contre la dégénérescence maculaire (2,3, 4).
- L'utilisation en soirée d’appareils émettant de la lumière bleue affecte négativement le sommeil, le rythme circadien, et la vigilance le lendemain matin (5).
- L'exposition à la lumière ambiante avant le coucher supprime la mélatonine et raccourcit la durée de la mélatonine chez les humains. Pire, s'exposer de façon chronique à l'éclairage électrique en fin de soirée perturbe la signalisation de la mélatonine et pourrait donc avoir un impact sur le sommeil, la thermorégulation, la tension artérielle et l'homéostasie du glucose (6).
- En 2012, le Conseil sur la science et la santé publique de l'American Medical Association a fait cette recommandation: l'exposition à une lumière excessive en soirée et la nuit, y compris l'utilisation prolongée de divers médias électroniques, peut perturber le sommeil ou exacerber les troubles du sommeil, particulièrement chez les enfants et les adolescents.
Soyez vigilant et réduisez l’usage en soirée de vos appareils ou diminuez l’intensité lumineuse via le réglage en mode nuit (Night Shift) qui modifie la teinte des écrans des appareils numériques.
Bonne santé!
_________
Cyril Meyre ND.A.
Références:
1- www.reviewofoptometry.com/ce/the-lowdown-on-blue-light-good-vs-bad-and-its-connection-to-amd-109744
2- Chucair AJ, Rotstein NP, Sangiovanni JP, et al. Lutein and zeaxanthin protect photoreceptors from apoptosis induced by oxidative stress: relation with docosahexaenoic acid. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2007;48(11):5168-77.
3- Liu R, Wang T, Zhang B, et al. Lutein and zeaxanthin supplementation and association with visual function in age-related macular degeneration. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2015;56(1):252-8.
4 Dawczynski J, Jentsch S, Schweitzer D, et al. Long term effects of lutein, zeaxanthin and omega-3-LCPUFAs supplementation on optical density of macular pigment in AMD patients: the LUTEGA study. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2013;251(12):2711-23.
5- Chang AM, Aeschbach D, Duffy JF, Czeisler CA. Evening use of light-emitting eReaders negatively affects sleep, circadian timing, and next-morning alertness. Proc Natl Acad Sci U S A. 2015 Jan 27;112(4):1232-7. doi: 10.1073/pnas.1418490112. Epub 2014 Dec 22.
6- Joshua J. and all. Exposure to Room Light before Bedtime Suppresses Melatonin Onset and Shortens Melatonin Duration in Humans. J Clin Endocrinol Metab. 2011 Mar; 96(3): E463–E472.