top of page

 

Cyril Meyre ND.A.

 

Naturopathie-Coaching

 

Votre Coach Santé

Blog

Le fromage c’est A1 ou A2? Première partie


Et si le lactose n’était pas le coupable!


Le fromage comme c’est bon! N’est-ce pas? Et les autres produits laitiers, vous aimez?

Êtes-vous intolérant aux produits laitiers? Pas possible d’en manger sans réactions diverses dans votre corps? Voici un éclaircissement sur le sujet.


Pourquoi tant de personnes réagissent à ce point ou en subtilité en consommant du fromage, du lait, du beurre, de la crème glacée, des produits laitiers…?

Certaines personnes vont réagir physiquement en ayant plus de mucus, une congestion au niveau des sinus et/ou des bronches, troubles intestinaux, diarrhée ou constipation, douleurs articulaires, certains problèmes de peau et plus selon les cas… Ce genre de symptômes tombent dans les réactions immunitaires d’intolérances que le corps développe, ceci rime avec une hypersensibilité quoi!


Pourquoi réagissons-nous? Je me suis posé la question, car moi même j’ai été incommodé par ma gourmandise quand je mangeais certains types de fromage de vache.

Par contre aucune réaction avec du fromage de brebis, de chèvre ou des fromages de vache en provenance d’Europe. Essentiellement avec les fromages d’ici, d’Amérique, canadien, québécois. Même des fromages québécois de vaches biologiques provoquèrent des réactions! Pourquoi? Comment? L’enquête débuta!


Le problème

La source du problème réside dans la vache, mais pas toutes les vaches!

De la vache provient le lait, avec le lait nous fabriquons du beurre, de la crème, de la crème glacée, du yaourt et du fromage. Ici en Amérique du Nord l’industrie favorise une certaine race de vache pour son meilleur rendement de production laitière. Car évidemment comme n’importe quel commerce il faut faire du profit, rentabilité oblige. Ce que permet d’offrir la vache holstein par son rendement laitier qui est nettement supérieur aux autres espèces de vache. Elle produit environ 10 000 litres de lait par année.


Pensez à votre café au lait, grill cheese, crème glacée, pizza au fromage, plat gratiné et autre…!

Même là, lorsqu’il s’agit de café au lait de plus en plus de commerces et cafés offrent le café au lait fait avec un autre type de lait. Le lait végétal est mis de l’avant, car le consommateur le demande. Pourquoi?


Bien plus profond qu’une mode, l’usage des laits végétaux répond aux besoins de soulager son corps face aux réactions du lait de vache qui est issu de la vache holstein. Le problème est là pour plusieurs personnes, cette vache contient cette fameuse protéine caséine A1 qui est en partie la source des symptômes d’intolérances reliés à la consommation de produits laitiers. Cette problématique est nettement diminuée voire inexistante avec la consommation de produits laitiers en provenance d’autres races de vaches qui produisent de la caséine A2.

Bien que certains éleveurs réussissent par croisement de vache holstein par analyse génétique à produire des vaches holstein donnant de la caséine A2 et non de la caséine A1. À suivre dans quelques années, car pour l’instant il semble que ce soit les balbutiements de cette belle aventure de croisement génétique pour la holstein afin de lui faire produire du lait de caséine A2.


Études A1/A2

Plusieurs études et analyses démontrent avec certitude cette problématique de la caséine A1 et le soulagement voire la disparition des symptômes avec la consommation de produits laitiers qui contiennent seulement de la protéine caséine A2.


Voici quelques exemples d’études publiées sur cette problématique :

Selon l’étude dans la revue Advances in Nutrition en septembre 2017 (15;8(5)) il a été conclu que la caséine A1 favorise des réactions inflammatoires, des inconforts au niveau des intestins ainsi que des changements sur le transit intestinal avec soit une tendance à la constipation, des selles molles ou diarrhée.


Dans la revue Nutrition Journal d’avril 2016, suite à l’analyse de personnes ayant consommé du lait contenant seulement de la caséine A1, il est observé une augmentation de l’inflammation gastro-intestinale, un transit au ralenti, une diminution de la vitesse et de la précision du traitement des informations au niveau du cerveau, donc une perte de vivacité d’esprit. L'élimination de la caséine A1 atténue ces effets. Un lait contenant uniquement le type de protéine caséine A2 peut faire éviter ce type de réactions d’intolérance au lactose. Telles sont les conclusions de cette étude. Plusieurs autres études abondent dans le même sens.


Pour plusieurs d’entre nous, faire ce changement de protéine caséine A1 à A2 permet de résoudre le problème. Faire l’exercice de ce changement alimentaire vous donnera des réponses!


Le mécanisme

La digestion de la protéine caséine A1 produit le peptide béta-casomorphine-7 (BCM-7), qui est associé aux inconforts et symptômes digestifs (gaz, ballonnements, diarrhée, constipation). Cependant, à la lumière des recherches il est démontré que le BCM-7, et non le lactose, provoque les réactions d’intolérance et divers symptômes.

Cet opioïde bioactif le BCM-7 est parfois associé, selon les cas, à des maladies cardiovasculaires, le diabète, des problèmes gastro-intestinaux et inflammatoires selon plusieurs études.


Solutions

Au-delà de la vache vous pouvez vous rabattre sur les produits de la chèvre, de la brebis et/ou le faumage! Le faumage étant un fromage végétal et non pas issu de lait animal.

De plus en plus d’études publiées rapportent cette difficulté à digérer les produits laitiers entraînant une variété de réactions. La protéine laitière, la bêta-caséine A1 est responsable de ces problèmes chez une certaine partie de la population.


Dans le prochain article vous trouverez la suite sur le sujet du fromage qui répond aux critères de la caséine A2, ainsi que des informations sur la réalité du terrain de la vache.


Plus qu’une mode, vous allez voir que dans les prochaines années un mouvement de masse et du marketing mettront de l’avant les produits sans caséine A1 et ainsi prioriser la caséine A2.

Une nouvelle tendance en devenir.


Lisez la suite (partie 2)

Bonne santé,


Cyril Meyre ND.A.


bottom of page